Tsé quand la vie vous envoie pas pan toutt à ce que vous souhaitez !

C’est tellement tentant de japper après la vie, prendre un abonnement pour le mur des lamentations ou se jeter à corps perdu dans les crottes de fromage  …

Eh bien voilà, pour moi, le personnage de Marie de Nazareth dans Le Ciel au fond des poubelles c’était un gros caillou dans ma bouche de conteuse. 

La religion m’a un peu, beaucoup amochée et je n’aurais jamais invité dans mon histoire cette femme lisse et pure comme le papier de toilette aux p’tits minous blancs.

Mais que voulez-vous, Denise Neveu, avec qui j’ai commencé l’écriture du roman, l’avait choisie comme un des personnages principaux et elle était là pour y rester

Alors en créatrice radicale qui se respecte, je suis devenue comme l’eau vive et j’ai lancé un beau « Oui et » : Oui à ce que je vis, à ce que je rencontre, et je m’ouvre à recevoir du bon, du beau, du nouveau qui répond à ce que mon cœur désire.

J ‘ai empoignée cette Marie bon chic bon genre à bout de bras et une nouvelle Marie s’est dessinée à mesure que je me branchais sur ce qui était vivant, ce qui m’allumait et ce qui faisait un wow ! en moi.

Jamais j’aurais pu imaginer le potentiel de ce personnage ! Justement parce que je ne voulais pas d’une icône aseptisée, enfermée dans une statue ou une image idéale, elle est peu à peu devenue une slameuse-jouisseuse-amoureuse pas piquée des vers, avec du bagou, la bougeotte, un appétit géant pour la vie et la bouffe et même comme vous allez voir… de l’érotisme!

Et, comme je ne voulais pas écrire une fiction où les enseignements seraient plaqués ou moralisateurs, Marie m’a inspiré un langage à la Fred Pellerin plein d’humour et par ses manières d’être, de s’exprimer, d’interagir, elle est devenue une eau vive, un enseignement vivant sur deux pattes. C’est d’ailleurs comme ça qu’elle a redonné vie à l’histoire.

Alors, comme l’écrit le poète Wendell Berry:

« La forme nous sert peut-être le mieux quand elle nous sert d’obstruction pour nous déconcerter et faire dévier le parcours prévu. Il se peut que lorsqu’on ne sait plus quoi faire,  notre vrai travail commence et lorsque qu’on ne sait plus quel chemin prendre, notre vraie aventure commence »

Et vous à quelle situation qui vous dérange ou vous horripile pourriez-vous dire un beau gros « Oui et » juteux pour y découvrir des possibilités inespérées ?

Si vous voulez écouter la clé chantée du « Oui et » vous la trouverez tout en bas de la page à:

Clés chantées du coeur créateur

P.S. C’est quand même un bel adon, qu’au moment où j’écris ces lignes je m’apprête à aller voir « Les fées ont soif » au théâtre :).

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