Lâcher prise c’est bien beau, mais pourquoi c’est si dur?

 Souvent, on a de la misère à lâcher prise. Ça nous fait peur et on résiste comme le diable dans l’eau bénite à cet abandon si libérateur. Pourquoi?

Primo, parce que c’est pas mal brassant pour nos p’tits Jo connaissants entêtés et nos Napoléons contrôlants gonflés à bloc.

Ils ont de la difficulté à accepter de perdre le contrôle ou la face, de ne pas avoir raison ou le dessus et de laisser aller leurs certitudes figées dans le béton.

Pour eux la vie est une méga danse en ligne. Tout et tous doivent leur emboîter le pas, se conformer à leur volonté et adhérer à leur vision des choses.

Alors, ces lascars, pour rester au pouvoir, en profitent pour ruer dans les brancards et nous bombarder de peurs.

Ils nous font croire que si on n’obtient pas ce qu’on souhaite, comme on veut, quand on veut, à travers telle personne ou telle situation précise, eh bien, c’est fini, c’était le dernier train pour le paradis, tout le monde débarque, on l’aura jamais!

Ils nous endoctrinent et on ne voit pas que les échecs qu’on rencontre sont des invitations à laisser aller ce qui nous entrave (eux justement!) et à sortir de la prison dans laquelle ils nous enferment, pour aimer et créer au-delà de ce qu’on pourrait imaginer.

On craint donc, en lâchant prise, de perdre ce qui est essentiel pour nous: l’amour, la liberté d’être, nos rêves, l’appréciation de soi, notre sentiment d’appartenance.

Dommage, car en le faisant, c’est tout le contraire qui arrive : on atteint l’état de découverte amoureuse, on accède à la source riche de possibilités inespérées du Cœur Créateur et on peut danser sur les rythmes envoûtants de DJ Allegro.

Nous voilà rendus à secundo. Lâcher prise nous rend vulnérables et ça nous fait souvent peur. C’est qu’on n’a pas, à l’intérieur de nous, ces mains ouvertes du cœur qui peuvent toucher, soutenir, étreindre avec amour et courage notre vulnérabilité et nos besoins.

En fait, nos mains sont occupées ailleurs: à nous éviter d’avoir mal plutôt qu’à nous faire du bien. À faire des bye, bye ou des pieds de nez à la galerie, à serrer les poings, à faire des retouches à notre maquillage pour cacher notre honte d’être vulnérables ou imparfaits, à étouffer ce qu’on ressent ou à repousser notre besoin des autres.

Dommage, car la vulnérabilité ce n’est pas seulement l’espace où logent nos peurs, blessures, manques et impuissances, c’est aussi le lieu où naissent nos élans les plus libres, nos inspirations uniques, notre liberté d’être, nos joies gratuites, nos sentiments de faire partie de LA gang en ville : l’humanité.

En lâchant prise, on risque donc d’arriver nez à nez avec ce qu’on a l’habitude de rejeter, craindre, mépriser ou enterrer chez nous.

Quand on embrasse ces sentiments et ces expériences, on débouche sur cette manne de trésors intérieurs et on peut recevoir ce qui nous tient à cœur.

Comme vous voyez, même si on doit laisser aller nos vieilles identités et embrasser notre vulnérabilité, ça vaut largement le coup!

Voici donc une pratique toute simple, mais fructueuse, pour vous aider à lâcher prise.

Prenez un papier-mouchoir en guise de drapeau blanc. Laissez-le doucement tomber sur le sol, en l’accompagnant d’un soupir de satisfaction, pour faire signe aux dieux de la création et de l’amour que vous être prêts à lâcher le combat. Dites en même temps :

J’accepte de laisser aller mon besoin de contrôler et d’avoir raison pour m’ouvrir à aux possibilités amoureuses et créatrices qui surgiront dans cet espace libre et réceptif.

Comme j’anime le groupe d’improrelations en fin de semaine, je ne pourrai pas vous écrire un billet pour lundi alors, à jeudi prochain!

En attendant, si vous avez des questions ou des remarques, envoyez-les-moi!

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